Personne allongée sous une couverture blanche, ne montrant que les yeux.

Insomnie & Troubles du sommeil

Et si compter les moutons ne suffisait pas, parce que c’est votre cerveau qui fait des tours de piste ?

Troubles du sommeil où quand le repos ne remplit plus son rôle.

On pense souvent à l’insomnie, mais les troubles du sommeil peuvent prendre différentes formes :

  • Difficultés à s’endormir

  • Réveils nocturnes fréquents

  • Sommeil léger, peu récupérateur

  • Réveil trop matinal avec sensation de tension

  • Sentiment de ne jamais vraiment se “déconnecter”

Ces troubles peuvent s’installer progressivement, jusqu’à impacter l’attention, l’humeur, la santé globale… et créer un cercle difficile à rompre.

Ce que l’on ressent souvent quand le sommeil ne suit plus son rythme. Vous vous reconnaissez dans ces sensations… ?

  • Vous mettez du temps à “décrocher” mentalement le soir

  • Votre sommeil est fractionné, agité, ou vous réveillez trop tôt

  • Vous vous levez fatigué·e, sans sensation de récupération

  • Vous appréhendez l’heure du coucher

  • Vous vous sentez en tension permanente, même au repos

Soulager les troubles du sommeil grâce au Neurofeedback

Mieux comprendre pour retrouver un sommeil réparateur

Le sommeil n’est pas une simple pause, c’est une fonction vitale, aussi importante que l’alimentation ou la respiration. Quand il est perturbé, c’est tout l’équilibre physique, mental et émotionnel qui peut vaciller. Le neurofeedback est une méthode douce et personnalisée qui agit en profondeur sur la régulation cérébrale, sans médicament, sans stimulation extérieure. Il permet au cerveau d’apprendre, séance après séance, à retrouver des états de calme et de stabilité propices à un sommeil plus fluide.

Quelle place pour le neurofeedback dans un parcours de soin ?

Les recommandations actuelles indiquent que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et l’hypnose sont les approches de première intention pour les troubles du sommeil et elles fonctionnent dans environ 80 % des cas. Le neurofeedback est recommandé en deuxième intention, en particulier lorsque ces approches ne suffisent pas ou ne conviennent pas. Il peut aussi être proposé en complément, pour renforcer le travail de régulation déjà engagé. En moyenne, un protocole compte 15 à 25 séances, avec une amélioration progressive et durable.

Quels effets peut-on attendre ?

Chaque parcours est unique, mais les effets souvent observés incluent :

  • Une meilleure qualité d’endormissement

  • Moins de réveils nocturnes ou de ruminations mentales

  • Un sommeil plus profond, plus récupérateur

  • Un apaisement global du système nerveux

  • Une plus grande clarté mentale en journée, liée à un repos de meilleure qualité

Personne allongée sur un lit avec des draps blancs, portant un t-shirt gris, vue de dessus.

Ce que disent les études

Le traitement de l’insomnie chronique repose en première intention sur les TCC-I (thérapies cognitivo-comportementales de l’insomnie), reconnues comme efficaces et recommandées par les instances de santé. Mais environ 20 % des personnes ne répondent pas à ces approches, ou ne peuvent pas y accéder. Pour ces cas, des alternatives non médicamenteuses peuvent être proposées.

Le neurofeedback et le biofeedback sont cités comme modalités «probablement efficaces» pour l’insomnie chronique par l’American Academy of Sleep Medicine (Morgenthaler et coll., 2006). Les études recensées dans le guide Pratique factuelle du biofeedback et du neurofeedback indiquent des effets positifs sur :

  • la réduction du temps d’endormissement,

  • la diminution des réveils nocturnes,

  • l’augmentation de la durée totale de sommeil.

Parmi les approches testées, les protocoles ciblant l’augmentation de l’activité SMR (12-15 Hz) ou la diminution de l’activité thêta (4-8 Hz) ont donné des résultats prometteurs, notamment chez les personnes présentant un niveau élevé de tension interne.

Bien que la classification scientifique actuelle situe encore le neurofeedback pour l’insomnie au niveau 3 : probablement efficace, les résultats sont suffisamment encourageants pour en faire une approche complémentaire sérieuse, notamment lorsque les options classiques montrent leurs limites.

(Sources : Dessy et al., 2014 ; Morgenthaler et al., 2006 ; Schabus et al., 2014 ; Cortoos et al., 2010)

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