đź’¤ Troubles du sommeil & Neurofeedback : oĂą en ĂŞtes-vous ?
Quand on souffre d’insomnies ou de troubles du sommeil, on peut se demander :
« Est-ce que le neurofeedback peut m’aider ? »
« Est-ce que je dois commencer directement par ça ? »
La réponse est simple : il existe un cheminement, étape par étape, et le neurofeedback a toute sa place… mais pas n’importe quand, ni n’importe comment.
L’étape incontournable avant tout : l’évaluation médicale
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande qu’avant de parler traitement, un médecin réalise une évaluation clinique.
Pourquoi ? Pour écarter ou diagnostiquer des troubles du sommeil spécifiques (comme l’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos, certaines pathologies neurologiques ou psychiatriques). C’est le médecin généraliste, un neurologue ou un psychiatre qui peut le faire.
✨ On avance par étapes : si les premiers ajustements suffisent, inutile d’aller plus loin. Si le problème persiste, on explore alors d’autres solutions adaptées, progressivement.
Étape 1 : hygiène et routine du sommeil
C’est la base.
Trois repères simples :
Limiter la caféine, l’alcool et les écrans le soir.
Instaurer une routine apaisante (lecture, respiration, yoga doux).
Se coucher et se lever à horaires réguliers.
Ces conseils ne remplacent pas l’accompagnement médical ou thérapeutique, mais ils forment un socle solide, qui peut être complété avec un professionnel ou abordé en séance d’accueil.
Étape 2 : solutions complémentaires
Insomnie transitoire : parfois, une aide médicamenteuse courte (mélatonine, traitements spécifiques) prescrite par un médecin.
Insomnie chronique : une prise en charge plus globale. Les approches validées incluent notamment :
la thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie (TCC-i)
l’hypnose.
Parlez-en à votre médecin ou à un praticien formé.
Étape 3 : le neurofeedback
Quand les bases ont été posées, le neurofeedback devient une option précieuse.
Il ne se substitue pas au suivi médical, mais il complète le parcours en aidant le cerveau à retrouver une régulation naturelle des rythmes veille-sommeil.
Il représente aussi une alternative intéressante pour les personnes qui ne souhaitent pas s’engager dans une thérapie par la parole, puisqu’il passe par le corps et l’entraînement direct de l’activité cérébrale.
La Haute Autorité de Santé n’a pas encore intégré le neurofeedback dans ses recommandations officielles.
Au cabinet, chaque protocole est personnalisé et discuté en amont lors d’une séance d’accueil.
Et maintenant ?
Vous n’avez jamais consulté ➝ commencez par votre médecin.
Vous avez déjà travaillé votre hygiène ➝ bravo, c’est une première étape solide.
Vous avez exploré les TCC ou l’hypnose ➝ parlez-en à votre médecin ou à un praticien formé.
Vous êtes curieux(se) du neurofeedback ➝ je suis à votre disposition pour un échange, même avant de commencer un protocole.
L’idée n’est pas d’empiler les méthodes, mais de suivre une progression logique : commencer simple, et n’aller plus loin que si nécessaire.