Enfant jouant avec des ballons devant des herbes sèches au coucher du soleil.

TDAH & Troubles de l’attention

Et si le cerveau de votre enfant avait simplement besoin d’un autre mode d’emploi ?

Le TDAH n’est pas une maladie à “guérir”, mais un fonctionnement cérébral spécifique qu’il est essentiel de comprendre pour mieux accompagner.

Votre enfant se disperse facilement, même sur les tâches simples, se lève souvent, interrompt, bouge sans arrêt, oublie ses affaires, ne termine pas ce qu’il commence ? Il a également du mal à se poser pour dormir ou à réguler ses émotions, peut être brillant… mais en décalage avec ce qu’on attend de lui ?

Ces signes peuvent évoquer un TDAH, un trouble neurodéveloppemental qui fait l’objet d’un diagnostic posé par un médecin ou un spécialiste (neuropédiatre, pédopsychiatre…).

Tous les enfants agités, distraits ou impulsifs n’en sont pas forcément atteints mais lorsqu’un fonctionnement atypique est repéré, il est possible de proposer un accompagnement adapté.

Le Neurofeedback ne “soigne” pas le TDAH au sens médical. Il offre à l’enfant un cadre pour mieux comprendre et apprivoiser son fonctionnement, en l’aidant à développer ses capacités d’autorégulation. L’objectif n’est pas de corriger, mais de soutenir certaines fonctions cognitives clés comme l’attention, la concentration ou la flexibilité mentale pour l’aider à se sentir plus à l’aise au quotidien, à l’école comme à la maison.

Accompagner le TDAH grâce au Neurofeedback

Mieux comprendre pour mieux agir
Le TDAH est un fonctionnement neurodéveloppemental spécifique, qui peut impacter la scolarité, la confiance en soi et la vie familiale. Il ne s’agit ni d’un caprice, ni d’un manque d’éducation, mais d’un cerveau qui traite l’information autrement.

Une méthode douce et objective
Le Neurofeedback EEGq est une approche non invasive, qui permet au cerveau d’apprendre à mieux s’organiser. Grâce à des capteurs posés sur le cuir chevelu, l’activité cérébrale est mesurée en temps réel, et une rétroaction (visuelle ou sonore) est proposée lorsque le cerveau tend vers un fonctionnement plus stable. Chez les enfants avec TDAH, cela permet de renforcer les circuits liés à l’attention, à la régulation émotionnelle et à la planification.

Quels effets peut-on attendre avec le neurofeedback ?Chaque enfant est unique, et les effets du neurofeedback varient selon son profil, son rythme et son engagement dans les séances.

Neurofeedback et traitement médicamenteux : compatibles et complémentaires


Le Neurofeedback peut être envisagé en parallèle d’un traitement médicamenteux prescrit par un professionnel de santé. Il n’a pas vocation à le remplacer, mais peut renforcer les effets positifs, ou proposer une alternative dans les cas où la médication est mal tolérée ou non souhaitée. Chaque accompagnement est personnalisé, en tenant compte du parcours et des besoins de l’enfant et sans jamais opposer les approches.

Mais les parents observent souvent, au fil du protocole, plusieurs évolutions encourageantes :

  • une meilleure attention, plus stable et plus durable

  • une réduction de l’agitation motrice ou mentale, selon les profils

  • une meilleure capacité à gérer les émotions et à faire face au stress

  • une plus grande confiance dans les apprentissages et les interactions

  • et souvent, un apaisement général qui facilite la vie à la maison et à l’école

Le neurofeedback ne "corrige" pas l’enfant : il renforce ses ressources naturelles et lui permet de développer ses propres stratégies de régulation, à son rythme, sans pression. Il s’agit d’un apprentissage en profondeur, où le cerveau apprend à mieux s’organiser pour fonctionner de façon plus fluide au quotidien.

Illustration montrant les bénéfices du neurofeedback EEG pour le TDAH, soulignant son aspect non-médicamenteux, l'amélioration des symptômes, et la validation par des études cliniques et méta-analyses.

Et la recherche, elle en en dit quoi ?

Le neurofeedback est reconnu comme traitement efficace et spécifique (niveau 5) pour le TDAH, selon les critères de l’Association Américaine de Psychophysiologie Appliquée (AAPB). De nombreuses études cliniques randomisées ont démontré son efficacité pour réduire les symptômes d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité, en particulier grâce aux protocoles bien établis (theta/bêta, PCL, RSM). Par exemple, deux études multicentriques (Gevensleben et coll., 2009 ; Steiner et coll., 2014) ont montré que les effets du neurofeedback perduraient au moins 6 mois après l’arrêt du protocole.

Des méta-analyses récentes (Arns et coll., 2009 ; Sonuga-Barke et coll., 2013) confirment une amélioration significative des fonctions attentionnelles, avec des effets comparables à ceux du méthylphénidate (souvent prescrit en première intention). Ces résultats appuient ce que de nombreux praticiens observent : le neurofeedback agit en profondeur sur les capacités d'autorégulation cérébrale, et permet de renforcer l’attention soutenue, la flexibilité mentale et le calme intérieur… durablement.

Sources principales : Arns, M., Heinrich, H., & Strehl, U. (2013). “Evaluation of neurofeedback in ADHD: The long and winding road”. Biological Psychology. DOI: 10.1016/j.biopsycho.2013.11.013

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