đ€ Lâattention commence dans le sommeil
On parle souvent de lâattention comme si elle Ă©tait une ressource isolĂ©e, uniquement liĂ©e Ă notre volontĂ© ou Ă nos capacitĂ©s de concentration. Pourtant, elle est intimement liĂ©e à ⊠notre sommeil.
Quand la balançoire ne sâarrĂȘte pas
AprĂšs une journĂ©e trop intense, il arrive que le cerveau garde son Ă©lan, comme une balançoire quâon a poussĂ©e trop fort. MĂȘme quand on aimerait ralentir, lâĂ©lan continue, et le sommeil tarde Ă venir.
Le lendemain, ce manque de repos fragilise notre vigilance et notre attention. On se sent moins concentrĂ©, plus dispersĂ©, parfois mĂȘme agitĂ©. Et le cercle se poursuit : moins de sommeil, moins dâattention, plus de fatigueâŠ
Un équilibre à stabiliser
Sommeil et attention ne sont pas deux fonctions sĂ©parĂ©es. Ils forment un Ă©quilibre qui sâauto-entretient :
Mauvais sommeil â vigilance instable â attention fragilisĂ©e.
InstabilitĂ© attentionnelle â agitation ou ruminations â sommeil perturbĂ©.
Le rĂŽle du neurofeedback et du biofeedback
Ces outils ne sont pas des traitements mĂ©dicaux, mais des mĂ©thodes dâentraĂźnement de lâautorĂ©gulation.
Le neurofeedback aide le cerveau Ă stabiliser sa vigilance, pour des transitions plus fluides entre lâĂ©tat dâĂ©veil et le sommeil.
Le biofeedback (respiration, cohĂ©rence cardiaque) apprend au corps Ă retrouver son calme et Ă freiner en douceur cette âbalançoire intĂ©rieureâ.
Avec la pratique, lâĂ©quilibre se restaure :
đ Le soir, lâendormissement devient plus naturel.
âïž Le jour, lâattention retrouve de la stabilitĂ©.
Pour aller plus loin
Ce lien entre sommeil, vigilance et attention est étudié dans plusieurs travaux scientifiques, notamment :
Arns & Kenemans (2012). Neurofeedback in ADHD and insomnia: Vigilance stabilization through sleep spindles and circadian networks. Neuroscience & Biobehavioral Reviews.