ChatGPT rend-il bête ou serait-ce notre façon de l’utiliser qui mérite d’être questionnée ?

Ces derniers jours, une étude tourne en boucle sur les réseaux. Elle suggère que l’usage de ChatGPT pourrait entraîner une forme de paresse cognitive, voire des "atrophies cérébrales" (rien que ça). Albert Moukheiber, dont j’apprécie la rigueur et la pédagogie, a remis ce sujet en perspective avec justesse (cf publication cliquez-ici)

Et moi, depuis mon cabinet, j’ai eu envie de prolonger cette réflexion… parce qu’en fait, ça me parle directement.

Chez Neurosereine, j'accompagne les personnes dans des protocoles d’autorégulation via le neurofeedback EEGq. Et là aussi, ce n’est pas la technologie qui fait tout. Poser des capteurs sur un crâne ne suffit pas. On ne devient pas plus serein en regardant passivement une vidéo ou en écoutant une musique. Ce qui compte, c’est l’état d’engagement intérieur : être actif, être présent, être acteur de son propre fonctionnement.

Et c’est pareil avec ChatGPT :

📌 Si je pose une question et que je prends ce qu’il me donne sans recul, sans critique, sans intention, alors oui, il y a un risque de passivité.

📌 Mais si je l’utilise pour réfléchir, m’inspirer, confronter mes idées, explorer des pistes… alors je m’exerce, je m’ouvre, j’apprends.

Le problème n’est donc pas l’outil, mais le rapport qu’on entretient avec lui.

L’autorégulation, la pensée critique, la créativité : ça se cultive en étant actif, pas en déléguant à la machine ou au protocole. Et au fond, c’est peut-être ça qu’on devrait enseigner dès le plus jeune âge : pas la peur des outils, mais la posture à adopter face à eux. C’est cette posture que je travaille chaque jour avec les adultes, les enfants, les seniors qui viennent me voir.

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