đŸč Trois flĂšches pour une seule peine

Cette semaine, quelqu’un m’a parlĂ© d’un enfant TDAH et de la douleur silencieuse de l’un de ses proches.

Pas seulement celle liĂ©e au trouble lui-mĂȘme, mais surtout celle d’assister, impuissant, Ă  l’isolement de l’enfant, Ă  la violence douce du regard des autres, Ă  la solitude imposĂ©e par les jugements.

Ce tĂ©moignage m’a fait repenser Ă  une image que j’avais entendue un jour dans une mĂ©ditation :

celle des deux flùches. Mais aujourd’hui, je crois qu’il y en a trois.

🎯 La premiùre flùche : le trouble

C’est celle qui fait mal, quoi qu’il arrive. L’anxiĂ©tĂ©, les pensĂ©es qui tournent en boucle, les oublis, la fatigue mentale, les douleurs inexpliquĂ©es


DiagnostiquĂ© ou non, visible ou invisible, ce mal-lĂ  existe. Il peut gĂȘner le quotidien, ralentir les Ă©lans, perturber les relations. Et non, ce n’est pas juste dans la tĂȘte.

🎯 La deuxiĂšme flĂšche : celle qu’on se tire Ă  soi-mĂȘme

Celle-lĂ , on ne la choisit pas non plus. On la subit quand notre cerveau s'emballe, quand on voudrait se calmer mais qu’on ne peut pas, quand on se juge de ne pas y arriver, quand on pense ĂȘtre “nul”, “trop”, ou “pas assez”. Et quand prendre du recul devient difficile, voire impossible.

C’est ici que le neurofeedback et le biofeedback peuvent ĂȘtre de vrais leviers. Non pas en ciblant une onde comme un coup de baguette magique, mais en accompagnant le systĂšme nerveux vers plus de rĂ©gulation. Retrouver une respiration plus libre, un rythme plus souple, un rapport Ă  soi plus apaisĂ©.

Et, peu Ă  peu, cesser de se rajouter cette deuxiĂšme flĂšche.

🎯 La troisiùme flùche : celle du monde autour

Celle des regards en biais. Des phrases maladroites. Des diagnostics jetĂ©s comme des verdict. Des cases trop Ă©troites. Et parfois mĂȘme
 du silence.

Cette flĂšche-lĂ , elle vient de l’extĂ©rieur, mais elle blesse tout autant. C’est pourquoi, dans ma pratique, je propose aussi un Ă©clairage sur les mĂ©canismes pour mieux comprendre, mieux faire comprendre et Ă©viter, autant que possible, que l’entourage enfonce ce qui est dĂ©jĂ  douloureux.

On ne choisit pas la premiĂšre flĂšche, mais les deux autres peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es ou du moins, allĂ©gĂ©es.

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đŸƒâ€â™€ïž Neurofeedback : un entraĂźnement, pas une course