Et si on n’attendait pas que ça devienne chronique ?

Quand j’ai entamé ma formation en neurofeedback EEGq, je pensais apprendre une nouvelle méthode.

En réalité, j’ai repris les bases.

Celles qu’on oublie trop souvent, ou qu’on ne m’avait jamais vraiment expliquées :

la physiologie du système nerveux, le rôle du stress, les mécanismes d’apprentissage et d’autorégulation.

Ces connaissances, j’en aurais eu bien besoin avant.

Avant que mon corps ne dise stop.

Avant le burn-out.

Ce moment flou, où tout commence à dérailler

J’ai découvert à mes dépens qu’on pouvait être en grande difficulté sans être "malade".

Pas d’urgence. Pas de diagnostic. Mais plus d’élan.

Un cerveau embrouillé. Un sommeil impossible. Une perte totale de repères.

Et surtout : l’incompréhension.

Je croyais être seule. Je ne l’étais pas.

Aujourd’hui, ce sont ces personnes-là que je reçois au cabinet.

Des personnes dans un déséquilibre naissant, une forme de flou intérieur.

Des états qu’on tolère… jusqu’à ce qu’ils s’installent.

Et c’est là que tout peut se jouer.

Parce que plus on attend, plus le cercle se referme :

difficultés de sommeil, anxiété latente, hypersensibilité, fatigue…

et un jour, tout cela devient chronique.

Alors qu’en intervenant plus tôt,

avec un cadre, avec un accompagnement actif, avec un entraînement du cerveau,

il est possible d’interrompre ce cycle avant qu’il ne devienne un enfermement.

Et puis il y a l’autre réalité

Ce que je n’avais pas anticipé, c’est l’autre visage des personnes que j’accompagne.

Celles qui sont déjà suivies, qui ont un diagnostic, parfois un traitement.

Mais qui, malgré tout, ne vont pas mieux.

Ce ne sont pas des personnes qui refusent les approches classiques.

Ce sont des personnes qui cherchent à reprendre un rôle actif dans leur mieux-être.

Et qui, au fond, posent cette question simple et puissante :

« Je suis suivie… mais je ne vais pas mieux. Alors je fais quoi ? »

Ce n’est pas une demande formulée.

C’est une présence silencieuse, un besoin d’agir, sans savoir comment.

Comme si l’on avait appris à attendre que ça passe, à rester passif…

alors qu’en réalité, ce qu’il faut parfois, c’est juste du mouvement.

Le neurofeedback, une méthode d’autorégulation active

Le neurofeedback EEGq propose un entraînement cérébral personnalisé,

basé sur les données enregistrées en temps réel.

Il ne s’agit pas de recevoir une solution toute faite,

mais de travailler avec son propre cerveau, à son rythme,

en l’aidant à retrouver ses capacités naturelles de régulation.

Ce n’est pas une solution miracle.

Mais c’est un levier précieux, quand on a besoin d’une méthode claire, d’un cadre, d’une présence.

Un mouvement pour comprendre.

Un mouvement pour se réguler.

Un mouvement qui fait bouger les lignes :

dans le système nerveux, dans les zones cérébrales,

dans la façon de penser, de ressentir, de se vivre.

Ce que je propose au cabinet

📍 Aujourd’hui, j’accueille au cabinet de La Boisse des enfants, des adultes, des seniors.

Certain·es viennent pour une première séance d’information.

D’autres suivent un protocole plus complet, toujours personnalisé.

Et à chaque fois, il s’agit de poser un cadre,

écouter ce qui est là,

faire bouger ce qui peut l’être.

Avec sérieux.

Avec méthode.

Avec présence.

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